Après avoir connu des difficultés économiques, le groupe Neyrial a procédé, depuis avril 2007, à plusieurs cessions. A présent restructuré, il se relance dans les services en investissant notamment dans un data center.

 

Après voir traversé une phase de turbulence, le groupe NHT (Neyrial Haute Technologie) s’est restructuré autour du service. Il a notamment investi dans une salle blanche (datacenter) à Clermont-Ferrand, pour proposer toutes sortes de solutions d’hébergement en ASP sécurisé, à très haut débit.

 

« Après les années de croissance externe, qui ont participé au développement du groupe, nous nous sommes donc recentrés sur des entités locales essentiellement pour une meilleure gestion de proximité, de développement et de contrôle du risque client », commente Jean-Michel Neyrial, directeur général délégué de NHT, qui compte dans les deux prochaines années développer encore ses offres de service ». Le groupe recrute des ingénieurs conseils et des commerciaux pour développer son offre service.

 

Des cessions de sociétés pour mieux repartir

 

Ces investissements reposent en effet, en grande partie, sur les cessions de société opérées par NHT depuis avril 2007. A cette date, en effet, NHT a cédé la société Neyrial Grand Est à l’un de ses confrères, Philippe Mamy, PDG du groupe RFI Informatique (groupe Yoni), situé à Grenoble. Désormais, NHT est constitué des sociétés Neyrial Centre France et Abicom Informatique, situées à Clermont-Ferrand. Ces deux sociétés développent chacune leur spécificité (Abicom est spécialisée SAGE et Neyrial Centre France en hébergement), dans une offre globale de services informatiques.

 

Sa participation dans la société Artel a été rachetée par l’actionnaire principal et le gérant opérationnel de cette structure, Gérard Naillat. « Les synergies imaginées à l’origine du rapprochement ne se sont pas réalisées. Nous conservons néanmoins avec cette structure une excellente relation de partenariat », précise Jean-Michel Neyrial.

 

De même, l’activité santé du groupe a été cédée à la société Alliadis (Groupe Cégédim) « à un moment clé où NHT avait développé au maximum le marché local et où seul l’éditeur de la solution « Alliance + » pouvait à son tour pérenniser et gérer économiquement les mutations de la profession de santé (les pharmacies en l’occurrence), dans un environnement concurrentiel renforcé principalement par la présence de Pharmagest », justifie Jean-Michel Neyrial.

 

Quant au magasin dénommé « Neyrial 2 » puis « Sony tout numérique« , il a été cédé, car NHT n’a plus pour cible le marché grand public. « Notre cible est entièrement axée sur le marché professionnel, PME et PMI, collectivités locales, grands comptes », ajoute encore Jean-Michel Neyrial.