Les dernières statistiques de la Dares nous indiquent qu’à la fin du mois d’août la France comptait 28.400 chômeurs à temps plein (catégorie A) dans la branche Systèmes d’information et de télécommunications,

soit 1.600 de plus qu’un mois auparavant et 2.500 de plus qu’il y a un an (+9,6%).

Si l’on ajoute à cela les travailleurs à temps partiels demandeurs d’emploi (catégories B,C), on obtient le chiffre de 34.100, soit une hausse de 1.300 inscrits par rapport à fin juillet et une progression de 2.700 inscriptions par rapport à août 2011 (+8,6%).

Dans les deux cas, la hausse annuelle est légèrement supérieure à la progression générale du chômage en France, qui s’établit à +9,2% pour la catégorie A et à +8,4% pour la catégories A,B,C.

Cette forte progression est en grande partie imputable à des phénomènes saisonniers (l’inscription de jeunes diplômés à Pôle Emploi, activité réduite en période estivale). Avec 1.500 inscrits de plus en août 2011 (catégorie A) et 1.300 chômeurs supplémentaires comptabilisés en août 2010, on arrive à un étiage similaire. Cela représent malgré tout beaucoup d’informaticiens laissés sur le carreau.

Paradoxal quand on sait que certaines entreprises ne trouvent pas chez nous les profils dont elles ont besoin. Un des derniers exemples qui nous vient à l’esprit est la campagne de recrutement de Sogeti High Tech qui se déroule en ce moment en Espagne afin de dénicher des compétences que la SSII peine à trouver dans l’Hexagone.