La French Tech Rennes Saint-Malo et Rennes Atalante vont fusionner annonce Ouest France. C’est assurément une solution de bon sens, les deux structures poursuivant le même objectif : accélérer la croissance des entreprises high tech régionales, aussi bien en France qu’à l’international. « Ensemble, on va être encore plus forts. Ce projet va donner plus de lisibilité à nos interlocuteurs et plus de visibilité à l’écosystème », a expliqué la directrice de Rennes Atalante à nos confrères. « C’est logique, cela va nous simplifier la vie », estiment de leur côté le président et la vice-présidente de la French Tech Rennes Saint-Malo, Laurent Berthaux et Estelle Bagot. Les élus promettent de ne pas profiter de la fusion pour tailler dans les budgets. Par ailleurs les équipes actuelles seront conservées. Reste quand même quelques problèmes à régler : trouver un nom pour la future structure, déterminer son implantation, et surtout, choisir le nom de celui ou de celle qui la dirigera.

Lancée en 2015, la French Tech Rennes Saint-Malo est la déclinaison locale de l’initiative French Tech, un label national accordé par le ministère de l’Economie aux métropoles reconnues pour leur écosystème de startups et d’entreprises innovantes. Basée à Rennes dans un ancien bâtiment d’Orange, elle emploie 7 salariés et rassemble plus de 250 membres (startups, grandes écoles, ESN…). Elle propose du coworking, des locations de salles, des prestations diverses et organise une centaine d’évènements annuels à Rennes ainsi qu’à Saint-Malo (dont Startup on the beach). Son budget est d’environ 1,7 million d’euros, dont les deux tiers issus de fonds publics.

Ancrée depuis bien plus longtemps dans la capitale bretonne (1984), Rennes Atalante est une création de Rennes Métropole. L’association fédère plus de 300 entreprises de technologie et 40 écoles & laboratoires en Ille-et-Vilaine. Son équipe de 18 personnes accompagne au quotidien les créateurs de start-ups et les dirigeants de PME du numérique, de la santé, des biotechnologies, de l’environnement et de l’agriculture « pour booster leur croissance en France et à l’international ». On lui doit notamment l’organisation de petits déjeuners à thème. Dispersée sur cinq sites (quatre à Rennes et un à Saint-Malo), elle dispose d’un budget de 1,5 millions d’euros dont la moitié est assuré par Rennes Métropole, le reste provenant de la région Bretagne, de Saint-Malo Agglomération, de la CCI d’Ille-et-Vilaine ainsi que des contributions des membres.