Les ventes indirectes de l’éditeur de logiciels de gestion continuent d’afficher de bonnes performances. Après son offre PME, ce dernier s’apprête à ouvrir son offre TPE à la certification.

Alors que l’exercice 2009 vient à peine de s’achever, Eric Perraud, directeur des ventes indirectes de Cegid, tire un premier bilan positif de cette activité pour l’année écoulée. « Le département ventes indirectes n’a pas réitéré les 20% de croissance qu’il avait enregistré en 2008 mais il a atteint ses objectifs et affiche l’une des meilleures performances du groupe », indique-t-il. Si bien que le poids des ventes indirectes a encore progressé dépassant la barre des 20% de ses nouvelles affaires.

Des résultats qui confortent la stratégie indirecte suivie jusqu’ici par l’éditeur et notamment sa politique de certification. Lancée fin 2008, celle-ci s’est traduite par la validation de 645 certifications individuelles sur sa gamme PME (Business Place et Business Suite) réparties sur une soixantaine de partenaires (sur un peu moins de 200 partenaires enregistrés).

De nouvelles certifications


Cegid va enfoncer le clou au cours des prochaines semaines en annonçant la disponibilité de certifications pour ses différentes offres TPE (Business Line), jusqu’à présent exclusivement proposée sur prescription des experts comptables.  L’éditeur espère ainsi certifier quelque 250 partenaires au cours des 18 prochains mois autour de ses offres TPE. De même une certification autour de son offre manufacturing sera mise en place début avril ainsi qu’autour de son offre hôtellerie-restauration (WinHôtel).

Mais pour certifier autant de partenaires, Cegid va devoir faire de gros efforts de recrutement de partenaires, leur nombre ayant eu tendance à stagner au cours de l’année 2009 du fait de la crise et de leur faible propension à investir. Deux nouveaux ingénieurs commerciaux devraient ainsi venir renforcer sous peu l’équipe de huit personnes déjà en charge de l’animation du réseau.

2010, année de l’indirect


« 2010 sera l’année de l’indirect pour Cegid, clame Eric Perraud. C’est l’aboutissement d’une idée initiée il y a six ans avec la volonté de la société de se repositionner sur son métier d’éditeur. Aujourd’hui, nous offrons d’importantes opportunités aux partenaires, sur qui nous comptons pour maintenir notre présence locale, voire la renforcer, notamment dans le Sud-Est et en Rhône-Alpes, où nous sommes encore faiblement distribués ».

À l’appui de ses dires, il cite les performances de partenaires tels que PLF IGOP, qui est parvenu à faire croître son activité Cegid de plus de 50% en 2009 alors qu’il comptait déjà parmi les cinq premiers partenaires de l’éditeur en 2008, ou que Avenao, qui s’est imposé comme son premier partenaire en 2009 alors qu’il n’a commencé à travaillé avec l’éditeur qu’en 2008.