Cegedim enregistre au quatrième trimestre 2016 un chiffre d’affaires consolidé des activités poursuivies de 122,5 millions d’euros, en progression annuelle de 2,7% en données publiées et de 5,4% en données organiques. Pour l’exercice fiscal 2016, le chiffre d’affaires s’élève à 440,8 millions d’euros, en croissance de 3,4% en données publiées et de 4,4% en données organiques par rapport à 2015.

La croissance organique du chiffre d’affaires de la division Assurance santé, RH et e-services progresse de 13,0% après 9,5% au troisième trimestre, et ceci, malgré la migration des clients vers les offres en mode SaaS/cloud. A contrario, la division Professionnels de santé est en recul en organique de 4,2% au quatrième trimestre, soit un recul de 2,8% sur l’année. Ce recul s’explique principalement par le basculement vers les offres SaaS, par le décalage d’activités aux USA à la suite notamment des réorganisations en cours et par une activité au Royaume-Uni qui est restée affectée, en 2016, par l’attente de la sortie de la nouvelle offre en mode SaaS.

La transformation du business model initiée à l’automne 2015 semble porter ses fruits comme le montre la croissance en données organiques du chiffre d’affaires de 5,4% sur le quatrième trimestre et de 4,4% sur l’année 2016. Rappelons que Cegedim anticipait une croissance de 4,0%, après plusieurs révisions à la hausse en cours d’année.

La transformation du business model étant bien engagée, le groupe estime que la dynamique de croissance devrait s’accélérer en 2017 et assurer une amélioration de la rentabilité. Le plein effet plein de cette transformation ne devrait toutefois pas se faire sentir avant 2018.

Les objectifs 2016 ne devraient cependant pas être atteints, la profitabilité du groupe étant impactée négativement par la mise en œuvre du plan de transformation. De plus, la direction de Cegedim a nommé un nouveau dirigeant aux Etats-Unis et a changé de stratégie dans la gestion de deux litiges de clients américains. Ce changement s’est notamment traduit par le passage de créances significatives en pertes sur 2016. Celles-ci ne pouvant être classées en charges exceptionnelles selon les normes IFRS, l’objectif d’Ebitda ne sera pas tenu en 2016 indique le groupe.