À l’instar de plusieurs de ses concurrents directs (tels Cheops Technology, CIS Valley, D.Fi, ACMI ou Novahé/Constellation), SCC est désormais en mesure de proposer à ses clients une offre de cloud managé externalisé autour des plateformes IBM i. Baptisée Cloud400 en référence à l’AS/400 (l’ancien nom de l’IBM i), l’offre est née au printemps dernier à la faveur du recrutement de Bastien Boudot de la Motte, un spécialiste des Power Systems en provenance de D.Fi, nommé patron de l’unité de business IBM de SCC.

Sa mise en œuvre s’inscrit dans un contexte marché extrêmement favorable pour ce type d’offre, rappelle ce dernier. La plateforme IBM i conserve une place importante en France avec une base installée d’environ 5.000 clients actifs. Des clients rendus captifs par le coût prohibitif du portage des applicatifs IBM i vers la plateforme x86 : ils sont moins de 1,5% à franchir le pas chaque année. Mais s’ils continuent de parfaitement maîtriser leurs applicatifs – le plus souvent critiques – tournant sous IBM i, ils ont de plus en plus de mal à en gérer les couches basses (hyperviseur, OS, montées en version, sauvegardes…), notamment en raison de la raréfaction des compétences associées.

L’externalisation s’impose donc comme la solution idéale, d’autant qu’en mutualisant la puissance des machines et en optimisant les licences, SCC assure pouvoir réduire jusqu’à 30% le budget de ses clients par rapport à l’approche capex traditionnelle.

SCC a donc profité du renouvellement de deux Power Systems utilisés en interne à la facturation et à la gestion des stocks pour faire de ces anciennes machines le socle de son infrastructure cloud IBM i externalisée. SCC y a associé une couche de virtualisation, l’outil de gestion de la capacité Lpar2rrd, l’outil de supervision ServiceNav de Coservit (qui était déjà utilisé en interne), l’outil d’orchestration Cloud PowerVC. Le tout est proposé sous forme d’une souscription sur trois ans avec un contrat de services managés supporté par son centre de services de production (issu de l’ex-Flow Line Technologies).

SCC a commencé à travailler sur ses premiers dossiers dès avril. L’offre finalisée, avec ses tarifs définitifs et son positionnement marketing, a été dévoilée il y a quelques semaines. Un délai de mise en œuvre assez rapide compte-tenu de la taille du groupe mais qui s’explique par le fait que SCC disposait déjà de la plupart des compétences en interne.

Selon Bastien Boudot de la Motte plusieurs dossiers ont déjà été traités ou sont en cours de traitement. Afin de répondre à la demande et dans l’optique de sécuriser l’infrastructure via l’implantation d’un second site, deux nouveaux Power Systems sont en cours d’approvisionnement et un deuxième expert en charge du pilotage de la plateforme est en cours de recrutement.