Dassault Systèmes a réalisé un excellent troisième trimestre fiscal. L’éditeur a enregistré un chiffre d’affaires de 675,7 millions d’euros, en hausse de 20% et de 11% à taux de change constants. La marge opérationnelle atteint 22% pour un bénéfice net par action de 0,41 euro, en croissance de 46%. Abstraction faite des éléments exceptionnels, le chiffre d’affaires s’établit à 686,0 millions d’euros et le BNPA grimpe de 29% à 0,58 dollar.
Dans son communiqué, le spécialiste des solutions PLM et de la 3D indique que l’augmentation du chiffre d’affaires a été portée par l’Europe (291,5 millions d’euros, + 19,5%) et les Amériques dans la plupart de leurs régions. En Asie, les revenus sont stables. Il a notamment profité d’une bonne dynamique dans les industries de diversification et de l’Aéronautique et Défense
Sur neuf mois, on obtient un revenu de 2,043 milliards d’euros (+26% et +15% à taux de change constants), une marge opérationnelle de 20,4% et un bénéfice net par action de 1,08 euro, en progression de 44%. En terme non-IFRS, le chiffre d’affaires est de 2,074 milliards d’euros (+26% et +14% à taux de change constants), pour une marge opérationnelle de 28,8% et un BNPA de 1,54 euro (+24%).
Les flux de trésorerie d’exploitation nets ont atteint 113 millions d’euros pour le troisième trimestre et 530 millions d’euros depuis le début de l’année.
Au 30 septembre, la position financière nette du groupe s’établissait à 1,23 milliard d’euros, contre 825,5 millions d’euros au 31 décembre 2014. La trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à court terme étaient de 1,58 milliard d’euros, contre 1,18 milliard d’euros au 31 décembre 2014. L’encours de la dette à long terme est resté inchangé à 350 millions d’euros.
Pour le quatrième trimestre, la société prévoit un chiffre d’affaires non-IFRS de 745 à 755 millions d’euros, une marge opérationnelle non-IFRS d’environ 34% et un BNPA non-IFRS d’environ 0,66 euro.
Pour l’ensemble de l’année 2015, l’objectif de croissance du chiffre d’affaires non-IFRS est d’environ 12% à taux de change constants, soit 2,82 à 2,83 milliards d’euros. La marge opérationnelle non-IFRS prévue est d’environ 30%, contre 29,8% en 2014. Quant au bénéfice net par action, il devrait se situer aux alentours de 2,20 euros, soit une augmentation d’environ 21%.