La place de marché de services informatiques constate une reprise de l’activité. Une embellie qui reste encore fragile. Revenue à un résultat d’exploitation positif en 2009, elle table sur une amélioration de sa rentabilité.

Après un exercice 2009 en décroissance de 12,5% (11,5% à périmètre comparable), la place de marché spécialisée dans les services informatiques, est revenue à un niveau d’activité encourageant depuis le début de l’année. « La reprise qui a commencé à se manifester au quatrième trimestre 2009 se fait plus nette aujourd’hui, constate André Martinie, son pdg, que nous avons joint au téléphone. L’activité de nos clients est à nouveau soutenue. En revanche, les grandes SSII, trop heureuses d’utiliser leurs ressources encore disponibles, ne sont pas encore revenues pleinement vers nous. Globalement, l’offre de compétences reste encore légèrement supérieure à la demande. »


Dans ce contexte, André Martinie table sur un exercice 2010 en croissance – si tant est que la crise grecque ne dégénère pas – et sur une amélioration de la rentabilité fondée sur la montée en puissance de ses services d’abonnements. « Une formule qui convient bien aux petites et moyennes entreprises qui ont des besoins ponctuels et qui sont prêtes à payer un abonnement forfaitaire leur permettant de sélectionner elles-mêmes les profils qui les intéressent sur notre base », précise-t-il. La société prépare à cet effet de nouvelles offres et travaille sur une adaptation de  son système d’information qui seront disponibles dans le courant du second semestre.

Du reste, cette attention portée à la rentabilité a commencé à se traduire dans les comptes puisque la société est revenue à un résultat d’exploitation légèrement positif au cours de son exercice 2009, à 33.000 € (pour 43,5 M€ de CA), contre -197.000 € en 2008. Le fruit de ses efforts pour maîtriser ses dépenses. La société a ainsi fermé ses filiales en Espagne, en Belgique et à Dubaï, qui ne gagnaient pas d’argent. Le résultat net, encore impacté par ces fermetures, le règlement d’un vieux litige commercial (désormais clos) et la prise en compte d’un amortissement sur écart d’acquisition, reste toutefois négatif à -1,3 M€.