Après plusieurs rassemblements qui se sont déroulés il y a deux semaines devant le siège parisien et sur les sites de Nice, Clermont-Ferrand, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Lille, Orléans, Nantes et Marne la Vallée, l’intersyndicale avait appelé les salariés d’IBM à faire grève ce jeudi 26 mai. De son côté, le personnel de Nice – 157 emplois sont menacés sur le site – a voté en assemblée générale une grève d’une semaine, reconductible par tranche de 24 heures, En cause, les licenciements secs envisagés par la direction qui va réduire de 360 le nombre de postes sur le petit millier de salariés de Global Technology Services (GTS), l’entité d’IBM France qui propose de l’outsourcing, du support et de la maintenance, ainsi que des services d’infrastructures. Recourir à des licenciements secs pour suppléer aux des départs volontaires serait une première pour Big Blue dans l’Hexagone. La cession d’une centaine de secrétaires de direction à Manpower ainsi que la filialisation de la branche financement (56 postes) de la société sont également dans le collimateur des syndicats.

Au moins trois sites étaient effectivement en grève ce jeudi matin Nice, Lille et Clermont-Ferrand.