Econocom a généré au 1er trimestre un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros, contre 375 millions d’euros un an plus tôt. Cette progression de 20% est liée à l’intégration d’Osiatis acquis en septembre 2013.

À périmètre comparable, le chiffre d’affaires consolidé du groupe franco-belge affiche en revanche une décroissance de 3,5%. Toutes les zones géographiques du groupe sont cependant en progression ou stables, à l’exception du Benelux (en retrait de 32 millions d’euros), pénalisé par un effet de base défavorable (il avait réalisé une performance exceptionnelle au premier trimestre 2013).
L’intégration d’Osiatis et la mise en place d’une nouvelle organisation, ainsi qu’une politique   » plus sélective  » dans le choix des affaires, ont pesé sur l’activité du premier trimestre.

Par ailleurs, comme il l’avait annoncé en janvier, le groupe a créé en association avec le fondateur de Prosodie, Georges Croix, la filiale Digital Dimension, dont l’ambition est  » de devenir rapidement un acteur majeur dans la conception, la mise en œuvre et l’exploitation de solutions digitales front office accessibles en mode cloud « . Les premières offres seront lancées cette année.

Econocom prévoit également des opérations de croissance externe, destinées à compléter les expertises du groupe. L’ une d’entre elles est en cours de finalisation.

Afin de financer sa stratégie de développement, Econocom a procédé en janvier 2014 à une émission obligataire convertible (Ornane) de 175 millions d’euros. Une partie des fonds levés a été consacrée au rachat d’actions. Econocom détient ainsi 1,2% de son capital. Ces actions sont pour l’essentiel destinées à l’attribution de stock options.

Le groupe confirme ses objectifs financiers 2014, à savoir un chiffre d’affaires annuel supérieur à 2,0 milliards d’euros et un résultat opérationnel courant de plus de 100 millions d’euros, en légère progression à périmètre comparable.