La grande majorité des 7.800 suppressions d’emplois chez Microsoft concernent bel et bien la production des smartphones. Selon Yle (la radio-télévision publique finlandaise), dont les informations ont été depuis
confirmées par l’éditeur, une bonne partie des coupes annoncées affecteront les anciens sites de Nokia en Finlande.
Jusqu’à 2.300 salariés sur les 3.200 qu’emploie la firme de Redmond dans le pays seront licenciés. Le site historique de Salo, consacré essentiellement à la R&D de la gamme Lumia, sera fermé et une partie de ses employés transférée dans les établissements de Tampere et Espoo.
Si l’on en croit ZDNet (US), les usines de Pékin et de San Diego seront elles aussi fermées.
Toujours d’après ce dernier, les équipes ventes et marketing de Microsoft seront également concernées par les licenciements.
Un message transmis hier aux salariés de Microsoft par le directeur des opérations, Kevin Turner, évoque en effet » un impact direct « de ces suppressions au niveau des ventes, du marketing et des services (Sales, Marketing & Services Group).
Il explique par ailleurs que l’entreprise va désormais se concentrer sur les circuits et marchés les plus rentables pour Windows Phone, une approche similaire à celle adoptée pour Surface » et qui a connu un grand succès « .
Selon d’autres sources, les smartphones de Microsoft pourraient être retirés de certains marchés peu rentables. En revanche leur commercialisation serait poursuivie aux Etats-Unis malgré le faible succès rencontré là-bas. Toujours d’après ces sources, la fabrication des smartphones pourrait à terme être confiée à des sous-traitants.
Rappelons qu’en dehors des 7.800 licenciements qui toucheront l’entreprise, Microsoft a annoncé une dépréciation d’actifs de 7,6 milliards de dollars liée à l’acquisition de Nokia.