Microsoft anticiperait-il la législation de son pays ? On pourrait le croire en découvrant dans la presse américaine que le géant de Redmond accepte que le salaire de ses dirigeants soit dorénavant soumis à un vote – consultatif – des actionnaires. A l’heure ou les salaires mirobolants de certains patrons d’entreprise défrayent la chronique, il se trouve outre-Atlantique de plus en plus de voix pour exiger que les montants de ces rémunérations n’échappent plus totalement aux porteurs d’actions.
Microsoft va donc demander l’avis de ses actionnaires lors de l’assemblée générale du 19 novembre. Le rythme de ces consultations a été fixé à une fois tous les 3 ans. D’après l’agence Dow Jones Neswires, plus de la moitié des grandes entreprises US auraient adopté des mesures similaires.