Les ténors américains des nouvelles technologies tels Apple, Microsoft ou Google tentent de convaincre l’administration fiscale US de les laisser rapatrier à moindre frais les centaines de milliards de dollars d’avoir dont ils disposent à l’étranger, selon L’Expansion citant l’AFP. Le plus souvent détenus dans des paradis fiscaux, ces fonds sont taxables à 35% s’ils reviennent sur le sol américain. Apple disposerait ainsi de plus de 89 Md$ à l’étranger, Microsoft de 54 Md$, Google de 43 Md$ et Cisco de 42 Md$. Les fonds détenus à l’étranger par les 22 principaux acteurs de l’industrie high tech pourraient passer de 289 à 400 milliards de dollars au cours des trois prochaines années. En 2004, dans le même cas de figure, les multinationales avaient obtenu une dérogation qui leur avait permis de n’être taxées qu’à 5,25%. Elles avaient fait miroiter les nombreuses créations d’emplois que devaient entraîner le rapatriment de ces fonds. Une argumentation qui n’a pas eu l’heur de convaincre Obama jusqu’à présent.