Si l’on en croit le Financial Times, la guerre des brevets peut coûter cher à ceux qui la déclarent. Le fabricant français de cartes à puces, Gemalto, en procès avec Google, Motorola, HTC et Samsung (à qui il reproche d’utiliser une de ces technologies sans payer de droits) en fait l’amère expérience.

L’unité chargée de commercialiser l’ensemble des brevets de la société a, selon le quotidien britannique, accusé une perte de 2,2 millions d’euros au cours des six premiers mois de 2011, contre un bénéfice de 11,6 millions d’euros l’an dernier.

« Nous ne pouvons pas signer de nouveaux contrats lorsque les procès sont en cours. Les technologies doivent être accordées sur une base ouverte et non discriminante. Si Google ne paye pas pour les licences nous ne pouvons pas demander aux autres de payer », a expliqué le PDG de l’entreprise, Olivier Piou.