Avec la quasi-stabilité du chiffre d’affaires (hors effets de la régulation, à taux de change et périmètre comparables), à 22,144 milliards d’euros au 1er semestre 2010 (contre 22,418 au 1er semestre 2009) France Telecom peut s’assurer un résultat d’exploitation (EBITDA) légèrement érodé (-0,9%) et un résultat net de 3,725 milliards d’euros.

Compte tenu des investissements effectués (9,5% du chiffre d’affaires), l’opérateur dégage ainsi un cash-flow organique de 3,989 milliards d’euros, en confirmation de ses prévisions. De quoi diminuer, par ailleurs, l’endettement financier net (29,9 milliards d’euros au 30 juin 2010 contre 32,5 milliards d’euros au 31 décembre 2009).

A noter que l’amélioration enregistrée (après la baisse de 0,9% du chiffre d’affaires du second semestre 2009) est liée à la croissance soutenue des affaires en Afrique et au Moyen-Orient (+8%). Les opérations en France progresse de 0,3% (+4% pour les services mobiles), plus faiblement qu’en Espagne (+2,5%) ou plus généralement en Europe (+0,9%). Mais le secteur Entreprises est encore en recul de 6%. Et partout, le signe de la reprise date du second trimestre 2010 (+0,3% pour le chiffre d’affaires consolidé, à base comparable) qui s’est avéré meilleur que le premier trimestre 2010 (-0,3%).