Filiale de Risc Group, eFlag opère une plate-forme de services de vidéosurveillance IP conçue pour les TPE et les PME. Partenaire d’Axis, la société compte tirer un tiers de ses revenus de l’indirect.

 

Deux caméras IP, un Nokia M95 et un abonnement 3G pour 5 euros par jour. C’est la tête de gondole de eFlag, start-up spécialisée dans le domaine de la vidéosurveillance IP. Cette filiale de Risc Group, qui a démarré son exploitation commerciale fin 2007, propose en effet à une clientèle de petites entreprises une solution de vidéosurveillance clé en main qui permet pour quelques euros par jour d’avoir en permanence un œil sur ses locaux par le biais d’un simple smartphone relié à des caméras IP.

eFlag a opté pour un modèle commercial mixte direct-indirect. S’il réalise les deux-tiers de ses revenus en direct, le tiers restant provient de partenaires. Ceux-ci sont de deux types, des distributeurs qui commercialisent ses offres en marque blanche et des agents commerciaux, qui touchent une commission (de 20 à 40%) sur le chiffre d’affaires qu’ils réalisent. eFlag compte déjà quatre distributeurs : son actionnaire principal Risc Group, l’opérateur alternatif Normaction (en cours de rachat par le précédent), le spécialiste de la vidéosurveillance analogique eFirst et le franco-belge Ubix, qui diversifie ainsi son catalogue.

eFlag s’est donné pour objectif de signer rapidement une douzaine de partenaires en marque blanche et une vingtaine d’agents commerciaux – il en compte six à ce jour. Saloum Fall, PDG de eFlag, qui dit engranger une centaine de clients par mois, prévoit d’être à l’équilibre dès son premier exercice, clôt fin juin.