Le premier baromètre KPMG-AFDEL des levées de fonds software fait apparaître un effondrement spectaculaire des montants investis au premier semestre. Un phénomène ponctuel, pour KPMG.

 

Entre le premier semestre 2012 et la même période de 2013, le nombre de levées de fonds a baissé de 45% et les montants investis ont diminué de 53%, passant de 22 opérations d’un montant cumulé de 79 M€ à 12 opérations d’un montant de 37 M€. C’est l’un des enseignements du premier baromètre des levées de fonds software réalisé par KPMG en partenariat avec l’AFDEL. Sur la base des levées de fonds supérieures ou égales à 500.000 € effectuées par les éditeurs de logiciels français entre le premier janvier 2011 et le 30 juin 2013.

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Mais cette chute des levées de fonds n’inquiète pas outre mesure le cabinet de conseil qui l’attribue « probablement à un effet de conjoncture » et qui y voit « un plus grand attentisme des investisseurs face à un manque de visibilité en particulier sur le plan fiscal ».

KPMG note que le secteur du logiciel en France reste néanmoins attractif auprès des investisseurs étrangers, notamment américains, anglais et japonais, qui représentent à eux seuls 30% du dernier tour de table.

KPMG souligne l’importance des investisseurs publics qui prennent part en direct à 14% des opérations et qui représentent 24% des fonds levés. Un exemple de plus en regardé à l’étranger, y compris aux USA, précise KPMG.

Les fonds levés par les éditeurs servent prioritairement (76% des éditeurs) à accélérer leur développement commercial et à accélérer leur internationalisation (39%). Le financement de leurs activités de R&D ne concerne que 15% d’entre eux.

Top 10 des levées de fonds

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