Pour l’éditeur alsacien, l’exercice 2013 a été marqué par une croissance de 13% de ses revenus et le recrutement d’une soixantaine de nouveaux partenaires. Des gains synonymes de prises de parts de marché.


Encore une belle performance en 2013 pour Divalto qui signe sa douzième année de croissance consécutive. Le chiffre d’affaires a progressé de 13% à 14,9 millions d’euros. Certes, cette croissance est due pour moitié aux rachats des logiciels Mobileo et Agileo à RBS début 2013 (qui ont rapporté environ 800.000 € de revenus). Mais la croissance organique n’en reste pas moins honorable comparée à celle du leader Sage, dont la progression a été nulle sur la même période.

Cette performance, Thierry Meynlé, président du directoire de la société, l’attribue justement aux investissements réalisés ces dernières années. Investissements dans son catalogue produits d’abord, passé en trois ans d’une à cinq solutions. À son ERP historique, l’éditeur a ajouté Idylis, une offre SaaS pour les petites entreprises, en 2010 ; Izy, une déclinaison simplifiée et pré-paramétrée pour les PME de son offre ERP, en 2012 et Mobileo et Agileo, solution de mobilité pour le premier et de portail collaboratif et de workflow pour le second, en 2013.

Une gamme qui lui permet de répondre désormais aux principales attentes exprimées par les entreprises en matière de logiciels, souligne Thierry Meynlé. Etablie par le Gartner, cette liste place ainsi la business intelligence au premier rang de leurs préoccupations, suivi de la mobilité, du Cloud, des outils de collaboration et de workflow, du CRM et des ERP.

À ces investissements dans l’offre, s’ajoutent ceux réalisés dans son réseau de distribution et les ressources pour l’animer. En l’espace de trois ans, son équipe en charge de l’animation du channel est ainsi passée de quatre à dix personnes. Si ces investissements ont pesé sur la marge – le résultat opérationnel n’a progressé que de 4% en 2013 – ils ont permis à l’éditeur de recruter une soixantaine de nouveaux partenaires en 2013 (autant qu’en 2012).

Résultante de cette expansion, le réseau de distribution de Divalto se segmente désormais en quatre groupes adressant des marchés différents. En haut de la pyramide, les partenaires adressant les projets les plus importants – des projets qui ont tendance à devenir de plus en plus gros, note d’ailleurs Thierry Meynlé, citant le contrat pour plusieurs centaines d’utilisateurs signé avec Soprema, un groupe entreprise de 5.000 salariés. Ces partenaires sont au nombre d’une vingtaine et leur nombre est stable (les nouveaux entrants compensant les rachats et les disparitions). Les principaux sont Emplio (regroupement de Gipec, Octa, VS Concept, Ocea…), PG2I, Partesys, Adventi Informatique…

Le principal groupe en nombre est constitué de partenaires adressant une clientèle PME en mode volume. Ils sont capables de vendre aussi bien l’ERP Divalto, que les solutions Izy et Idylis. Actuellement, ils sont près de 200 et sont en forte progression. Parmi eux, Divalto compte une trentaine de partenaires Sage (ou ex-Sage), qui ont choisi de se diversifier. Parmi les plus actifs en 2013, on trouve des sociétés telles que Serians, ABI, Smiss ou Aria Conseil.

Le troisième groupe est constitué de ceux qui poussent l’offre SaaS Idylis. Ils sont une soixantaine. La plupart sont en mode apporteur d’affaires mais Divalto est en train de faire évoluer son modèle d’engagement en permettant à ceux qui le souhaitent d’héberger eux-mêmes sa solution ou de l’opérer en marque blanche. Trois partenaires se sont déjà lancé dans cette voie, dont Sighma (en Nouvelle Calédonie) et Rev’C. Ce groupe est également en croissance.

Enfin, dernier groupe : les partenaires qui relayent les offres Mobileo et Agileo. Divalto revendique le recrutement d’une dizaine de partenaires sur l’année écoulée, parmi lesquels Belharra, une SSII régional qui rayonne dans le Sud-Ouest, ou Sigal, un éditeur de progiciels de gestion pour le secteur du meuble.

L’éditeur estime que son écosystème de partenaires réalise désormais 140 M€ annuels de chiffre d’affaires avec ses produits et qu’il compte 1.500 collaborateurs.

La dynamique enclenchée en 2013 devrait se prolonger voire se renforcer en 2014, assure Thierry Meynlé, qui table sur une croissance à deux chiffres sur l’exercice en cours.