Deux après s’être recentré sur les vidéoprojecteurs, le constructeur taïwanais part à la reconquête de ses parts de marché. Il en profite pour relancer les moniteurs et se (re)doter d’un directeur général.

 

BenQ annonce son grand retour sur le marché français. Certes, il n’avait jamais complètement disparu. Mais, depuis le départ en 2008 de son country manager France Michael Cacciatore, il avait sérieusement revu ses ambitions à la baisse. L’effectif était ainsi revenu de 15 à 4 personnes et il avait arrêté sa gamme de moniteurs pour se concentrer sur les vidéoprojecteurs.

La filiale française vient de retrouver un directeur général, en la personne de Mike Borze, qui n’est autre que le vice-président Europe. Basé en Autriche, celui-ci devrait laisser l’essentiel de la gestion opérationnelle à Olivier Berrocal, son directeur commercial, qui pilote de facto BenQ France depuis deux ans. Mais cette nomination marque la volonté du constructeur de relancer sa filiale et de lui fournir les moyens nécessaires à sa reconquête du marché. Une volonté qui s’est d’ores et déjà traduite par le recrutement d’une agence de communication.

Dans le même temps il réintroduit une gamme de moniteurs. Composée d’une quarantaine de modèles (essentiellement des écrans à technologie LED dont un 19 pouces au format 4/3), celle-ci s’ajoute à sa trentaine de vidéoprojecteurs déjà au catalogue. L’une des offres les plus complètes du marché, souligne Olivier Berrocal.

En l’occurrence, la gamme de projection BenQ démarre à 249 € et monte jusqu’à 5990 €. Une place prépondérante est laissée aux modèles à focale courte dédiés à une utilisation de présentation en entreprises (50% des ventes) ou au marché de l’éducation (20%). Numéro cinq sur le marché français, le constructeur espère bien figurer rapidement parmi le trio de tête conformément au rang qu’il occupe au niveau européen.