Une intrusion de grande envergure a affecté le système informatique de l’opérateur belge Belgacom. Ce dernier a déposé une plainte contre X. Selon les spécialistes, cette cyberattaque a nécessité des moyens conséquents

ce qui pourrait, selon eux, impliquer la NSA.

Se basant sur la complexité des malwares et des systèmes de cryptage employés, le parquet évoque lui aussi  » une opération internationale d’origine étatique « . Selon lui le but recherché n’est pas de causer des dommages économiques bien bien de rassembler des informations stratégiques.

L’attaque, affectant Windows, aurait notamment eu pour cible Belgacom International Carrier Services, une filiale de l’opérateur active en Afrique et au Proche-Orient, ce qui donne quelque crédibilité à l’hypothèse NSA. 

Le quotidien économique belge De Tijd évoque quant à lui les services secrets israéliens. L’opérateur historique belge, détenu majoritairement par l’Etat, aurait en effet eu recours à une technologie développée par ECtel, une société basée à Petah Tikva près de Tel-Aviv et dirigée jusqu’en 2010 par un ancien membre des services de sécurité israéliens. Cette technologie de contrôle des télécommunications installée sur les commutateurs aurait pu contenir des  » portes dérobées  » permettant de détourner des informations.

Le hacking  a semble-t-il débuté il y a deux ans mais n’aurait été découvert que cet été après les révélations d’Edward Snowden selon lesquelles la NSA écouterait les télécommunications dans le monde entier. Les experts en sécurité de Belgacom, aidés par une entreprise néerlandaise spécialisée en la matière,  auraient alors passé leur système au peigne fin et découvert les fameux malwares.

Belgacom est présent en France à travers sa filiale de services informatiques Telindus.