La SSII compte ouvrir avant la fin de l’année 2009 une nouvelle agence à Nantes et diversifie ses activités en développant des offres packagées à destination des PME pour pallier la crise économique.

Déjà implanté à Paris, Lyon, Lille, Toulouse et Bordeaux, la société de services informatiques Groupe Antarès va s’installer à Nantes pour étendre sa couverture géographique. Cette nouvelle implantation s’inscrit dans la stratégie du groupe d’assurer une présence locale forte en appui de ses techniciens répartis sur l’ensemble du territoire.

La SSII dispose en effet de 150 collaborateurs nomades, dont la mission consistes essentiellement à intervenir en assistance technique sur les postes de travail de grandes entreprises dans les secteurs de la banque/assurance, laboratoires pharmaceutiques, industries. Cette activité constitue la part la plus importante du groupe avec 11 millions d’euros de chiffre d’affaires.

L’autre pôle d’activités de la SSII pèse 7 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 150 personnes. Ce pôle réalise du déploiement et de la migration de parcs informatiques pour de grandes entreprises du secteur high-tech (Dassault, Orange, Dell…), et de la maintenance de machines sous garantie et hors garantie pour de grands constructeurs comme Dell, Nec, Canon, IBM…

Ce sont d’ailleurs ces dernières activités qui tirent la croissance de l’entreprise vers le haut, alors que l’assistance technique connaît des difficultés dues à des baisses importantes de prix (de l’ordre de 7%). « Dans notre secteur, précise Guillaume Simon, co-gérant du Groupe Antares, la crise n’a pas ralenti les commandes mais a influencé les tarifs vers le bas. Il nous faut donc trouver de nouvelles opportunités ».

C’est dans cette perspective que la SSII va développer des offres de services packagées hard et soft pour les PME, segment de marché qu’Antares n’avait pas encore attaqué. Le Groupe compte également proposer des offres de service de facturation dans les supermarchés (gestion et déploiement).

Guillaume Simon ne cache pas la grande sévérité des donneurs d’ordre en temps de crise, qui réclament de leurs sous-traitants une situation financière saine pour espérer continuer à travailler avec eux. D’où l’impératif d’aller chercher de nouveaux marchés pour rester dans le club fermé des prestataires de services de plus de 300 personnes.