La semaine qui vient de s’écouler a été marquée par plusieurs mobilisations de salariés sur différents sites d’Euriware. La plus forte mobilisation a été enregistrée sur le site du Bourget-du-Lac (73) où une trentaine de salariés (sur 200) sont restés en grève pratiquement toute la semaine. Une vingtaine de salariés du site de Carquefou (44) ont également manifesté à Nantes jeudi 30 et des blocages ont été organisés sur les sites de Sextant, Viking et Equeurdreuville (50).

Les grévistes de Bourget-du-Lac ont suspendu leur grève vendredi soir en prévision d’une réunion à Bercy au Ministère du redressement productif mardi 24 septembre en présence de conseillers du ministre et de parlementaires de Savoie. Mais ils menacent de durcir le mouvement à partir du lendemain s’ils n’obtiennent pas satisfaction sur leur principale revendication : obtenir de la direction d’Areva, maison-mère d’Euriware, qu’elle ouvre un dialogue sur la situation économique de l’entreprise.

Pour rappel, Areva a engagé un processus de cession d’Euriware et de ses 2000 salariés pour alléger son bilan et faire baisser ses coûts informatiques. Une partie des salariés s’y oppose craignant des délocalisations sauvages. La disposition prévoyant que le repreneur s’engage à n’entamer aucun plan de licenciement collectif avant deux ans sous peine de pénalités ne les rassurent pas. Trois candidats sont en lice : Capgemini, Atos et GFI. Le nom du repreneur sera annoncé mi-octobre.