Contesté par de nombreux clients, le modèle de licence vRam voulu par Paul Maritz est définitivement abandonné par le spécialiste de la virtualisation qui prudemment revient à l’ancien système.

 

Retour à la case « départ » pour VMware. Lancé en juillet 2011 avec vSphere 5, le modèle de licence vRam – qui attribuait une quantité de mémoire virtuelle à chaque VM en fonction du type de licence – est abandonné au profit de l’ancienne tarification par CPU.

Affublée du sobriquet de « Vtaxe » par le rival Microsoft, le vRam Pooled avait déclenché de nombreuses réclamations chez les clients qui dénonçaient le manque de souplesse du nouveau système, notamment pour les VM temporaires utilisées dans les environnements de test.

Une première adaptation intervenue en août 2011 – qui augmentait substantiellement la quantité de mémoire allouée – n’a pas suffi à éteindre l’incendie.

La nouvelle de l’abandon de la vRam, si elle est bienvenue chez les clients, désappointe en revanche une partie du channel rapportent nos confrères de CRN. « Nous avons consacré un temps considérable à expliquer les avantages et les inconvénients du système vRam aux clients, de quelle manière il affectait leur environnement et ce qu’il fallait planifier pour le futur », se plaint ainsi un partenaire qui souhaite conserver l’anonymat.

Souhaité par Paul Maritz, la « Vtaxe » n’a pas survécu au remplacement de ce dernier par Pat Gelsinger à la tête du spécialiste de la virtualisation.