Comme pour atténuer l’impact des remous de la quinzaine qu’ont connus à leur tête les deux constructeurs américains, les résultats publiés jeudi 19 au soir témoignent du climat d’affaires actuel plutôt engageant.
11,4 % pour HP et +22% pour Dell: la hausse des chiffres d’affaires du trimestre (clos au 31 juillet) par rapport à l’an dernier même période, comme celle des bénéfices nets (+6% pour HP; + 16% pour Dell), s’avèrent conformes aux prévisions des analystes. Sans surprise non plus, chacun des secteurs (PC, serveurs, stockage, imprimantes) contribue à cette progression des ventes à deux chiffres. A l’exception, pour HP, des secteurs services et logiciels qui progressent eux de 1% et 2% respectivement.
Pour HP, la division Personal Systems (PC de bureau et portables) progresse de 17%, la vente de serveurs et systèmes de stockage augmente de 19%, celle des imprimantes de 9%.
Ce qui engage la direction renouvelée (et provisoire) du géant californien à réitérer ses objectifs annuels, qui mettent le cap sur un revenu global situé vers125,3 à 123,5 milliards de dollars.
Pour le pdg Michael Dell, également contesté récemment dans sa gouvernance (par un quart de ses actionnaires), sans toutefois des conséquences aussi drastiques que celles subies par HP, la confirmation de sa stratégie est liée au rebond du marché de l’informatique d’entreprises. Qu’il s’agisse des serveurs et réseaux (+35%), du stockage (+17%), des PC (+17%) ou des notebooks (+21%) en termes de chiffre d’affaires pour le trimestre mai-juillet (second trimestre de son exercice fiscal).
Du côté des produits grand public, la demande s’est tassée en fin de trimestre menant, pour Dell, à un chiffre d’affaires maintenu à 2,9 milliards de dollars (19% de son revenu global). Au total, et fort de la relance traditionnelle des ventes de fin d’année, le constructeur texan confirme ses prévisions de résultats pour l’année, pour une croissance des ventes estimées entre 14 et 19% et un résultat opérationnel amélioré, passant de 18% à 23%.