Le Syntec Numérique vient de publier la cinquième édition de son top 250 des éditeurs français. Un classement qui permet de mettre en évidence le dynamisme du secteur, avec une croissance de 17% du chiffre d’affaires cumulé des entreprises de ce panel entre 2013 et 2014 (à 10,5 milliards d’euros) et la création de 10.000 emplois (soit une progression de 18% de leur effectif).

Top 250 éditeurs français 2015Entre 2012 et 2013, le chiffre d’affaires cumulé du panel n’avait progressé que de 6%. Néanmoins, une partie de cette progression de 17% annuelle s’explique par la croissance de 22% des dix premiers éditeurs du classement. Hors Top 10, le taux de croissance moyen s’élève à 10%.

On notera que le mode SaaS a représenté 22% du revenu total 2014 contre 17% l’année précédente. La R&D a capté 13% du chiffre d’affaires.

Parmi les évolutions notables dans le top 20, on signalera : le rachat d’Alcatel-Lucent (3e en 2014), qui sort donc du classement 2015, la montée de Sopra de la 6e à la 4e place devant Murex, la forte progression de Neopost (+28%), qui double Linedata Services et se hisse à la 10e place, la faible progression d’ESI Group doublé par Berger-Levrault, l’envolée de Ullink, qui passe directement de la 36e à la 16e place, et le gain de 6 place de Lectra, qui passe à la 19e position.