CrowdStrike indique dans un communiqué qu’il a déposé auprès de la SEC une demande d’introduction au Nasdaq. « Le nombre d’actions à offrir et la fourchette de prix de l’offre proposée n’ont pas encore été déterminés », précise le communiqué. Selon CRN, le spécialiste de la protection des points d’accès espère lever ainsi 100 millions de dollars. Cet argent devrait notamment servir à financer le fonds de roulement, les activités de vente et de marketing, la recherche et développement, ou encore les dépenses en capital.

Dans le document transmis au gendarme de la bourse, l’éditeur de solutions de cybersécurité américain. indique qu’il a une approche du marché centrée sur le channel. « Notre capacité à augmenter nos revenus à l’avenir dépendra en partie de notre réussite à entretenir des relations fructueuses avec nos partenaires et à former nos partenaires à la vente et au déploiement en toute indépendance de notre plateforme Falcon », peut-on lire.

Basée à Sunnyvale en Californie, la startup a été fondée en 2011 et a levé 481 millions de dollars en six tours de table, selon CrunchBase. Elle employait 1.455 personnes au 31 janvier (date de la clôture de son exercice 2019) contre 910 personnes seulement un an auparavant. Elle revendique 2.516 clients dans le monde, parmi lesquels 44 sociétés du classement Fortune 100, 37 des 100 plus grandes entreprises mondiales et 9 des 20 plus grandes banques.

La société et ses partenaires ont à ce jour vendu principalement à de grandes entreprises indique CrowdStrike dans son document de dépôt réglementaire, mais se concentrent de plus en plus sur le secteur des PME, sa plateforme Falcon permettant même de conquérir de très petites entreprises.

La startup  enregistre une très forte croissance. Elle a généré pour son exercice 2019, un chiffre d’affaires de 249,8 millions de dollars, en hausse de 110,2% par rapport aux 118,8 millions de 2018 et de 373,3% comparé aux 52,7 millions de l’exercice 2017. Les revenus provenant des abonnements ont grimpé de 137% en un an, atteignant 219,4 millions de dollars. Le revenu récurrent annuel a atteint 312,7 millions de dollars, soit une croissance annuelle de 121%. En revanche, la perte nette était de 140,1 millions de dollars au 31 janvier 2019, contre135,5 millions de dollars un an plus tôt. La société prévient la SEC qu’elle continuera à perdre de l’argent dans un avenir prévisible à mesure qu’elle continuera à investir dans son activité, particulièrement dans ses capacités de vente, afin d’adresser un large marché.