SanDisk serait selon Bloomberg, qui s’appuie sur des sources proches du dossier, en pourparlers avec Micron Technology, d’une part, et avec Western Digital, d’autre part, en vue de son rachat. Le spécialiste du stockage sur mémoire flash aurait missionné une banque pour l’aider dans ses négociations. Les discussions n’auraient pas encore abouti et n’aboutiront peut être jamais indique le site d’informations économiques, qui précise que les trois protagonistes n’ont pas souhaité faire de commentaires.

Interrogée par Reuters, Betsy van Hees, de Wedbush Securities, se dit perplexe. Pour l’analyste californienne les deux entreprises ne sont pas des acquéreurs très crédibles dans la mesure ou Micron possède déjà une gamme de produits flash. Quant à Western Digital, il se cantonne au marché des disques durs (ce dernier argument n’est selon nous pas très solide).

Betsy van Hees estime quant à elle qu’un conglomérat chinois pourrait être intéressé. Tsinghua serait un bon candidat. La filiale de l’université du même nom, qui contrôle par ailleurs H3C, a récemment pris, via sa filiale Unisplendour, une participation de 15% dans Western Digital, qui de ce fait dispose d’argent frais pour une éventtuelle acquisition. Le conglomérat a par ailleurs proposé 23 milliards de dollars pour racheter Micron mais s’est heurté à l’administration américaine pour des raisons de sécurité.

On en est là, ce qui permet d’envisager toutes les hypothèses. Une chose est toutefois sûre, la rumeur évoquant un possible rachat a rapidement fait grimper l’action de SanDisk de 12%. Elle en avait bien besoin, ayant perdu 37% en un an sur fond de chute des prix des mémoires flash et de problèmes de stocks.