Le litige qui oppose Scopelec à Orange trouvera-t-il une issue autre que devant les tribunaux ? Le 13 mai, le sous-traitant, en grave difficulté suite au non renouvellement d’un important contrat avec l’opérateur, a confirmé dans un communiqué avoir reçu une nouvelle proposition de la part d’Orange et de l’État.

Sous la pression de l’État actionnaire, Orange qui avait déjà proposé à Scopelec un volume d’affaires supplémentaires de 45 millions d’euros pour les 18 prochains mois, se dit prêt désormais à effacer une créance de 20 million d’euros. L’État pourrait de son coté engager une série de mesures, à hauteur de plus de 70 millions d’euros, qui permettrait de purger une grande partie des dettes du groupe.

La direction de Scopelec a salué les « efforts significatifs » de l’État « pour parvenir à une solution viable pour l’entreprise et ses salariés ».  Elle a déclaré vouloir examiner en détail la pertinence des nouvelles propositions qui lui « semblent en l’état insuffisantes ». Le groupe a annoncé le mois dernier qu’il préparait un PSE de 800 emplois. Les nouvelles propositions visent à en limiter l’impact et à éviter à Scopelec le redressement judiciaire.

Une nouvelle réunion était prévue le lundi 16 mai à Bercy pour essayer de trouver un compromis entre les deux protagonistes. D’ultimes concessions permettront peut-être de convaincre Scopelec qu’un accord est préférable à la poursuite d’un long et incertain combat judiciaire.