Opérationnel depuis 2005, le centre de recherche Icera de Sophia Antipolis était tombé dans l’escarcelle de Nvidia après le rachat par ce dernier en 2011 du fabricant britannique de modems 3G/4G contre 367 millions de dollars. Le nouveau propriétaire avait fait du site azuréen son centre de R&D dédié aux puces pour smartphones. Coopérant avec le laboratoire I3S du CNRS, il avait rapidement vu ses effectifs grimper.

Hélas, trois ans après il faut bien se rendre à l’évidence, les SoCs Nvidia pour smartphones et tablettes Android n’ont pas convaincu les fabricants. En mai dernier, le patron de la firme américaine, Jen-Hsun Huang, annonçait la retrait de ce marché et la cession de l’activité modems.

Aucun candidat ne s’étant manifesté à la date butoir du 30 juin (malgré les quelque 550 brevets détenus par la société), le personnel de l’ex-Icera devrait être licencié. Selon Web Times Media, un PSE devrait être lancé en octobre. Il toucherait quasiment la totalité des 123 personnes qui travaillent sur le site de la Côte d’Azur.