Free a décidé sans concertation de filtrer par défaut les bandeaux publicitaires des sites web depuis la Freebox Revolution. Une décision qui bien entendu provoque la colère du secteur de la publicité et des

éditeurs de sites.

Selon Numerama, la ministre en charge de l’économie numérique, Fleur Pellerin, s’est chargée de ce nouveau dossier brûlant et devrait recevoir très prochainement les représentants des différents protagonistes. A titre personnel, la ministre se dit favorable à un blocage par l’internaute et non par l’opérateur. « Peu fan de la pub intrusive, mais favorable à une solution du type no opt out par défaut. A discuter avec les éditeurs et Free », a-t-elle commenté sur Twitter.

Si la décision de Free peut paraître acceptable à nombre de ses clients, elle n’en constitue pas moins un précédent dangereux. L’opérateur pourrait en effet bloquer demain un contenu qu’il juge dangereux pour ses abonnés (ou pour lui-même) ou encore contraire aux bonnes mœurs. Ce qui n’est ni plus, ni moins que de la censure.

Par ailleurs, il met en péril de nombreux sites qui ne doivent leur survie qu’à la publicité, comme c’est d’ailleurs le cas de Channelnews.