L’intégrateur-hébergeur est parvenu à maintenir son taux de rentabilité malgré une baisse sensible de ses revenus en 2012. L’exercice en cours devrait consacrer le retour à la croissance organique et à la hausse des bénéfices.


Cheops Technology vient de publier les comptes de son exercice fiscal clos le 30 avril dernier. Le chiffre d’affaires est en recul de 8% à 57,7 M€, lesté par la baisse de ses ventes d’infrastructures, par celles de son d’activité automates de migration de bases de données et par les mauvaises performances de son agence francilienne.

Son résultat net suit la même pente à 1,6 M€ mais sans que le taux de rentabilité n’en soit affecté. Celui-ci reste stable à près de 2,9% du chiffre d’affaires. Ce qui lui permet d’afficher une hausse conséquente de sa trésorerie (+57%) à 11,4 M€ et de ses capitaux propres (+20%) à 9,4 M€. Une performance honorable dans le contexte économique difficile du deuxième semestre 2012.

+45% pour l’activité Cloud-infogérance

Cheops Technology a notamment bénéficié des très bons chiffres de sa division infogérance & Cloud qui a progressé de 45% d’une année sur l’autre. Celle-ci pèse désormais un tiers du chiffre d’affaires et devrait encore progresser de 35% sur l’exercice en cours portée par l’appétence grandissante des clients pour ce mode de consommation de l’IT et par la signature récente de plusieurs gros contrats, notamment avec Feu Vert, l’UCF-CIBTP, Médi Partenaires, Tera Libris ou Strégo.

Au vu de l’activité des derniers mois et du carnet de commandes, ses divisions Infrastructures et Modernisation technologique (automates de migration) devraient même renouer avec la croissance sur l’exercice en cours. Qualifié de « léger » sur la partie infrastructures, ce rebond devrait être « très significatif » sur les solutions de migration, notamment grâce au succès de ses offres de transformation Oracle Forms et Linux.

Croissance de 30% en 2013 dont 4 à 5% d’organique

Avec Ocealis, racheté cet été, la société s’attend à un chiffre d’affaires consolidé supérieur à 75 M€ sur l’exercice en cours ainsi qu’à une amélioration sensible de son résultat net. Une prévision de chiffre d’affaires qui intègre 4 à 5% de croissance interne.

Selon son Pdg Nicolas Leroy-Fleuriot, celle-ci devrait notamment venir, au-delà de ses activités traditionnelles, de la relance de son agence francilienne (dont l’effectif a recommencé à augmenter sous l’impulsion de son nouveau directeur Paul Bultez) et de la mise en place d’une division réseaux et sécurité, organisée à partir des expertises héritées d’Ocealis.


Lancement d’une division réseaux & sécurité

Une activité réseaux et sécurité aujourd’hui concentrée sur Lyon mais qui devrait progressivement s’étendre aux douze agences du groupe. Outre les solutions réseaux et sécurité de HP, cette division commercialisera les infrastructures de marques telles que Brocade, Avaya, F5, Check Point, Fortinet, Palo Alto et IBM ainsi que des offres de services managés autour de ces solutions.