IBM va recruter 25.000 personnes aux Etats-Unis au cours des quatre prochaines années à fait savoir la firme d’Armonk à la veille d’une rencontre de sa CEO, en compagnie d’autres dirigeants du secteur technologique, avec Donald Trump. L’emploi figurera très probablement au centre de la rencontre, Donald Trump ayant axé une partie importante de sa campagne sur ce sujet. Cette nouvelle tombe d’ailleurs tout juste un mois après que le futur président américain ait critiqué Big Blue pour avoir délocalisé des emplois hors des Etats-Unis, rappelle Computerworld. Une allégation qu’IBM dément. L’adversaire d’Hillary Clinton a par ailleurs demandé à Tim Cook, le patron d’Apple, de rapatrier la fabrication des iPhone dans le pays.

Ginni Rometty, qui fait par ailleurs partie de l’équipe consultative de Donald Trump qui réunit des grands patrons US, a fait cette promesse dans une interview accordée à USA Today, indiquant qu’une première tranche de 6.000 personnes seraient recrutées d’ici la fin de 2017. Elle a ajouté que sa société investira également un milliard de dollars dans la formation et la promotion de ses salariés américains.

Selon nos confrères de Computerworld, ces annonces s’inscrivent dans un plan de recrutement établi avant la victoire du candidat républicain.

IBM comptait 377.757 salariés au 31 décembre 2015 (après une chute des effectifs de 12% en 2014), pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards de dollars.