Les coupes budgétaires envisagées par l’administration américaine vont peser sur le secteur IT estime Bloomberg. Les acteurs présents sur le marché de la virtualisation échapperaient toutefois au marasme.

 

Les coupes budgétaires annoncées par l’administration américaine auront probablement de fortes répercutions sur le secteur IT et affecteront des poids lourds nationaux tels que Microsoft et Intel. C’est ce que pense Bloomberg qui cite l’exemple de la ville de Seattle, laquelle vient d’annoncer par la voix de son DSI que son budget technologique sera réduit de 6% l’an prochain.

La municipalité de cette ville de 630.000 habitants envisage notamment d’effectuer de coupes dans les contrats de services la liant à IBM. Elle a par ailleurs annoncé qu’elle allait reporter la migration vers Windows 7 prévue l’an prochain et chercher des alternatives moins coûteuses aux équipements Cisco.

Bloomberg estime que d’autres administrations, notamment l’Etat de Californie et des établissements gouvernementaux, pourraient elles aussi réaliser des coupes sombres dans leur budget IT si la situation économique ne s’améliore pas. Le site économique cite ainsi les propos plutôt pessimiste de Richard Gordon, un analyste de Gartner, qui estime que l’industrie américaine doit se préparer à une tendance générale à la baisse.

L’ensemble du secteur IT ne serait toutefois pas affecté de la même manière. Ainsi VMware, Citrix SAP, et en général toutes les éditeurs présents sur le secteur de la virtualisation (qui permet une meilleure utilisation du matériel existant), devraient tirer leur épingle du jeu.

Cela dit, Bloomberg ne prévoit pas un effondrement généralisé du secteur mais plutôt un fort ralentissement de la croissance. Oracle, habitué à des progressions à 2 chiffres de son chiffre d’affaires, devrait ainsi se contenter d’une hausse de 8% l’an prochain. Même punition pour Microsoft, Intel et IBM dont la progression du chiffre d’affaires serait limitée à respectivement 7%, 6% et 3%.