L’hébergeur francilien fait résolument évoluer sa stratégie en se positionnant comme une plate-forme d’hébergement SaaS à l’intersection des besoins des éditeurs et de leurs partenaires. Le partenariat avec Sage l’illustre parfaitement.


Global SP vient de signer un contrat d’alliance avec Sage. Il devient ainsi l’un des quatre premiers acteurs accrédités par Sage, avec HP/SFR, MB2i et Aspaway (*),  pour héberger ses applications de gestion en liaison avec ses partenaires. Certifiés sur les solutions Sage 30 et Sage 100, Global SP est ainsi en mesure de proposer l’hébergement de ces applications à partir de 23 euros par utilisateur et par mois (hors coût de licence).

Un tarif « ultra-compétitif », juge Didier Lesteven, directeur général de la société et initiateur de cette stratégie, en précisant que son package comprend la fourniture de Windows Server, la sauvegarde sur 21 jours glissants et la mise à disposition d’une console d’administration, le tout accompagné d’une garantie de disponibilité de 99,7% et de faibles latences d’accès.

Pour parvenir à ce tarif, Global SP a notamment investi dans l’amélioration de son outil de provisionning, de monitoring et de facturation. Co-développé avec Cortex (racheté depuis par Citrix), celui-ci permet de provisionner un compte Sage 100 en moins de deux heures. C’est aussi cet outil que ses partenaires utilisent pour administrer leurs propres clients. Ils peuvent même s’en servir pour piocher dans son catalogue des services et des ressources complémentaires.

Global SP s’appuie également sur une toute nouvelle plate-forme d’hébergement automatisée entièrement motorisée par Microsoft (Hyper-V, App-V, RDS, System Center…). Une plate-forme, baptisée Business Application Center, destinée à recevoir les applications d’autres éditeurs.

L’hébergeur, qui revendique déjà des partenariats avec une dizaine d’éditeurs (parmi lesquels Microsoft, dont il est un des premiers hébergeurs Exchange en France, mais aussi Secib ou Thalia), compte en effet en formaliser une dizaine de plus d’ici à la fin de l’année. Des négociations sont déjà bien avancées avec un spécialiste du courtage d’assurance et un éditeur d’outils d’analyse de paramètres industriels. Le partenariat avec Sage, même s’il a été initié il y a près de deux ans avec le lancement du DSU (droit de souscription à l’usage) s’inscrit évidemment dans cette démarche.

Et de la même manière qu’il étoffe son catalogue de solutions, l’hébergeur SaaS recrute de nouveaux partenaires (revendeurs, intégrateurs, VARs, SSII) capables d’accompagner les clients dans leur démarche d’externalisation de leurs applications. Car si l’indirect a toujours eu sa place au côté de la vente directe, il tend à devenir prépondérant à mesure que le catalogue s’enrichit et que l’hébergeur se tourne vers des applications plus complexes (ERP, solutions métiers etc.)

Alors qu’il pesait 30% de son chiffre d’affaires il y a un an, l’indirect en représente désormais la moitié. Dans le même temps le nombre de ses partenaires est passé de 120 à 220. Et il pourrait encore doubler au cours des douze prochains mois.

*Sage n’a pas été en mesure de nous confirmer les noms des partenaires déjà accédités