L’année 2013 s’inscrit dans un contexte de forte pression sur les budgets  La baisse des dépenses IT pourrait toucher 58% des organisations du secteur public et 39% des entreprises privées. 

C’est ce que révèle une enquête réalisée par le pôle Etudes de NetMediaEurope en partenariat avec Aastra auprès de 150 responsables informatiques d’entreprises françaises de 100 à 5.000 personnes.

Dans un contexte aussi morose il demeure toutefois quelques niches de croissance. Les DSI auraient ainsi tendance à écarter les applications verticales et collaboratives des restrictions budgétaires.

Les entreprises de plus de 500 salariés prévoyant d’augmenter leurs dépenses dans ce domaine seraient plus nombreuses que celles qui s’acheminent vers une réduction. Dans les entreprises de 100 à 500 salariés, ces deux populations s’équilibreraient.

En revanche, l’infrastructure mais surtout l’innovation enregistreraient un solde très négatif entre les entreprises souhaitant faire croître leurs dépenses et celles souhaitant au contraire les réduire.

Parmi les technologies dont les dépenses vont le plus augmenter en 2013, on trouve notamment le client léger (achats de postes de travail), en particulier dans les organisations du secteur public, la téléphonie sur IP (dépenses consacrées au réseau et aux télécoms), là encore essentiellement dans le secteur public mais aussi dans les entreprises de plus de 500 salariés.

Autre secteurs qui seraient épargnés par le gel ou le statu quo des dépenses, les applications verticales, l’ERP, les applications collaboratives (en particulier dans les plus grandes entreprises et le secteur public) et décisionnelles (notamment pour le secteur privé).

De même, en matière de services IT, les développements, l’intégration système et la tierce maintenance applicative seraient épargnés.

Du côté des plus importants postes de dépenses, toutes entreprises confondues, le stockage, la sauvegarde et l’archivage arrivent en tête. Viennent ensuite la sécurité de l’information et des réseaux et la continuité/reprise d’activité.

Parmi les entreprises de plus de 500 salariés, les solutions métiers, l’ERP, la virtualisation, le datacenter et surtout le cloud computing sont cités comme les plus importants postes de dépenses.