Le nombre de licenciements pourrait être limité à environ 200 chez Dell France. Le comité d’entreprise vient de rendre son avis sur la situation économique de l’entreprise et démarre l’examen du Livre III la semaine prochaine.

 

Le nombre d’emplois menacés chez Dell France se précise. Alors que le comité d’entreprise vient de rendre son avis (négatif) sur la situation économique de l’entreprise et que s’ouvre mardi 26 mai l’examen du Livre III, on ne parle plus en interne que de 195 à 230 postes menacés en France (sur un effectif inférieur à 1.350 personnes) dans le cadre de la restructuration décidée par Dell au niveau mondial. Pour rappel, il avait été question dans un premier temps de la suppression potentielle de 300 emplois.

 

Sur le site de Montpellier (34), 120 à 150 postes doivent être supprimés (sur un effectif de 850 personnes). Mais 40 à 50 postes doivent se créer parallèlement et les représentants du personnel sont déjà parvenus à sauver 5 postes à ce jour. Au final, le site ne devrait réduire son effectif que de 80 à 100 personnes.

 

A Saint-Denis (93), où sont concentrés les services commerciaux grands comptes, ce sont 93 postes (sur près de 400) qui sont sensés être impactés par la restructuration. Mais 13 postes doivent être créés et, suite à des démissions, une dizaine de reclassements devraient être possibles, ce qui limite à soixante-dix le nombre de personnes devant théoriquement quitter l’entreprise.

 

50% de postes supprimés chez Asap Software

 

Les cinquante postes restants concernent l’entité Asap Software, société de distribution de logiciels pour les grands comptes rachetée en 2007 et sise à Saint-Ouen (92). Une entité de 93 personnes dont Dell envisage de transférer une partie des postes de commerciaux sédentaires vers des sites à moindre coûts comme ceux de Montpellier ou Glasgow (UK).

 

L’examen du Livre III qui permettra de déterminer précisément le nombre de postes impactés et surtout le nombre de licenciements qui interviendront au final pourrait être relativement rapide, la direction du groupe ayant manifesté son intention de négocier. Elle pourrait ainsi satisfaire certaines revendications des élus notamment concernant la mise en place d’un système de volontariat, la négociation d’indemnités extralégales et l’instauration de dispositifs de reclassement.

 

« A plusieurs reprises, la direction de Dell a manifesté son ouverture au dialogue social en finançant par exemple une crèche d’entreprise ou en négociant un accord de gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) », juge un élu du personnel pour justifier son relatif optimisme. Si, le calendrier est tenu, les salariés de Dell seront fixés sur leur sort d’ici à la fin du mois de juin.