La startup lyonnaise célèbre sa première année d’existence avec une levée de fonds de 1.3 millions d’euros menée auprès de Pierre-Edouard Stérin et son fonds d’investissement Otium Capital.

L’offre de Rzilient ne manque pas d’ambition. Elle veut – ni plus ni moins – « démocratiser le ‘green IT’ auprès des entreprises » en proposant « une gestion de parc informatique performante et à faible impact environnemental ».

« En 30 ans, la durée de vie de nos équipements informatiques a été divisée par 3 avec une difficulté grandissante à les ‘upgrader’, réparer, reconditionner ou même recycler », constate Alexis Valero, l’un des deux co-fondateurs. Il explique vouloir « participer, avec pragmatisme, à la lutte contre la pollution numérique en nous inscrivant dans des logiques d’économie circulaire B2B-compatibles ».

« Le parc informatique contribue à 63% des émissions de gaz à effet de serre liés à l’IT dans le monde. Le poids des entreprises y est très largement majoritaire », déclare Jérémie Bordier, un des partenaires d’Otium. « Le reconditionné est une réponse évidente pour réduire l’impact de nos usages (…) Nous sommes fiers de pouvoir compter cette jeune pousse comme deuxième investissement de notre stratégie à impact ».

Avec ce premier tour de table, Rzilient compte poursuivre sa croissance en France et commencer à se démarquer à l’international, élargir son offre d’infogérance, développer des fonctionnalités nouvelles et structurer ses partenariats technologiques. La jeune pousse revendique déjà une centaine de clients. En avril dernier, elle annonçait mettre le cap sur l’indirect.