Logo EurabisLes groupements semblent avoir la cote auprès des revendeurs. Eurabis, qui fédère plus de 80 professionnels de l’informatique et de la bureautique, a ainsi accueilli 4 nouveaux membres depuis le début de l’année : Recom (Mérignac/Bordeaux), Distri-Matic (Chenove près de Dijon), Human to Computer (Bois-Guillaume/Rouen) et Argos (Joué-lès-Tour). De son côté, le réseau d’intégrateurs informatiques/télécoms, Résadia, compte 2 enseignes de plus. Il s’agit d’Avelis Telecom, un Espace SFR Business Team basé à  L’Union en Haute-Garonne et de Ted Commuphone, un Intégrateur et prestataire de services en téléphonie, interphonie, câblage VDI et VoIP basé à  Paris dans le 19ème arrondissement.

Est-ce la crise qui pousse les acteurs régionaux à s’adosser à un grand groupe ? « Peut-être, mais ce n’est pas ce qui apparaît dans leurs propos », affirme Emmanuel Tessier, secrétaire général d’Eurabis. Ce dernier estime que le bouche-à-oreille compte pour beaucoup dans le renforcement de son réseau. « Les revendeurs se rencontrent lors de réunions, de forums. Ils disent « Tiens j’ai rejoint Eurabis. Tu devrais en faire autant. »


Bien entendu, la prospection conserve un rôle important.  « Un réseau comme le nôtre a pour vocation de couvrir tous les départements avec au moins un revendeur, voire 2 si la zone de chalandise l’exige. Nous essayons donc de combler les trous », explique Emmanuel Tessier. Son objectif immédiat consiste d’ailleurs à garnir l’axe qui longe la frontière belge depuis l’Aisne jusqu’à la Moselle et dont Reims et Nancy sont les têtes de pont.