Le tribunal ayant refusé l’offre de reprise de JCD, toutes les sociétés du groupe Arcan, à l’exception de Lorinfo et d’Arcan IDF, vont cesser définitivement leur activité, occasionnant la destruction d’une quarantaine d’emplois.

 

L’épilogue est douloureux. Pour une grosse moitié des salariés, la déconfiture du groupe Arcan se solde par la perte pure et simple de leur emploi. Ainsi en ont décidé les tribunaux de Grande instance de Metz et de Nancy qui ont eu à se prononcer cette semaine et la semaine dernière sur les offres de reprise des différentes sociétés du groupe dans le cadre des procédures de RJ ouvertes début mars.

La principale émanait d’une société en cours de création contrôlée par Jean-Christophe Accorsi, patron de JCD Communication, un prestataire informatique-Web d’une quarantaine de personnes basé à Metz et rayonnant sur la région Alsace-Lorraine. Celui-ci proposait de reprendre l’ensemble des sociétés du groupe Arcan. Mais son offre a été repoussée par les tribunaux qui l’ont estimée sous-évaluée au regard de la valeur de chaque entité.

Faute d’offre alternative sur les sociétés du ressort du tribunal de Metz (parmi lesquelles Locabureau, principale entité du groupe), il a été décidé de procéder à leur liquidation sans plan de cession. À Nancy, Lorinfo a eu plus de chance, l’offre de Cogelis, petite société de développement et d’intégration locale (d’environ 750.000 € de CA), ayant été retenue avec la préservation d’une grosse vingtaine d’emplois à la clé.

En revanche, Iter, l’entité formation du groupe n’a pas eu cette chance. En tout, ce sont une quarantaine d’emplois qui vont disparaître dans la liquidation du groupe.

Parmi les principaux créanciers du groupe, les banques qui avaient financé fin 2010 le rachat pour 4 M€ d’une partie des parts détenues par Denis Fritsch, son président, qui souhaitait passer la main.