L’association France Digitale qui réunit 700 start-ups et investisseurs du numérique a élu en décembre 2015 un nouveau co-président et en partie renouvelé son conseil d’administration.
Jean-David Chamboredon, fondateur du fonds des entrepreneurs Internet ISAI, remplace Marie Ekeland à la tête de France Digitale depuis sa création en 2012 en respect de la règle du non-cumul des mandats dans la durée prévue par l’association.
Jean-David Chamboredon, jusque-là vice-président de France Digitale, qui fut l’instigateur involontaire puis porte-parole du mouvement des « Pigeons », prend les rênes de l’organisation aux côtés d’Olivier Mathiot, cofondateur et CEO de PriceMinister-Rakuten, co-président de France Digitale, réélu pour un mandat supplémentaire.
Marie Ekeland est désormais vice-présidente de l’association aux côtés de Thierry Petit (Showroomprivé), Nicolas Cohen (A Little Market/Etsy France) et Patrick Robin (Business angel). Trois nouvelles recrues ont intégré le conseil d’administration de France Digitale : deux entrepreneurs, Mickaël Froger (Lengow) et Patrick Amiel (MyBestPro) ainsi que Claire Houry (Ventech) dans la catégorie « Investisseurs ».
Après avoir contribué à la réforme des plus-values de cession et à celle de l’actionnariat salarié, France Digitale alerte à nouveau sur la nécessité pour la France de saisir toutes les opportunités de l’économie numérique et d’en faire un sujet des présidentielles de 2017. «Les candidats aux présidentielles de 2017 sont dans les « starting blocks », France Digitale aussi !, prévient Olivier Mathiot dans un communiqué. Nous allons élaborer avec la communauté le manifeste des start-up, un programme politique à destination des candidats pour faire du numérique un enjeu des élections présidentielles. L’enjeu, c’est à la fois l’emploi, notamment celui des jeunes, et la transformation digitale de notre économie.»
Une consultation nationale sera donc organisée en ce sens. France Digitale se déplacera notamment dans plusieurs régions françaises pour y recueillir les idées des start-up et s’inspirera des bonnes pratiques internationales.