Après une enquête menée entre mai et juin auprès de 1.200 professionnels de l’iT dans le monde, le cabinet d’études 451 Research estime qu’actuellement 41% des charges de travail sont dans le cloud, que celui-ci soit privé ou public. Selon le cabinet d’études, ce pourcentage devrait fortement grimper pour atteindre 61% dans deux ans.
Actuellement, le cloud privé sur site et le SaaS sont majoritaires, comptant chacun pour 14% des applications. A en croire les professionnels interrogés, le premier ne devrait pas enregistrer de croissance d’ici deux ans. En revanche, le SaaS devrait fortement progresser pour atteindre à cet horizon 23% des charges de travail.
La plus forte croissance devrait toutefois être enregistrée par l’infrastructure as a service (IaaS). Marginal aujourd’hui avec 6%, ce mode de consommation devrait doubler et représenter 12% des charges de travail mi-2018. La croissance devrait être tirée par ses moteurs actuels que sont le web/médias (14%) et le développement d’applications (8%). Les autres facteurs de croissance sont le traitement des données et l’analytique ainsi que les applications professionnelles. D’après 451 Research, les charges de travail dans le cloud devraient passer de 7% à 16% pour les données, et de 4% à 9% pour les applications métiers.
Toujours selon l’étude, l’approche « cloud first », qui consiste à utiliser le cloud pour toutes les nouvelles charges de travail, concerne aujourd’hui 38% des entreprises. Cette stratégie est privilégiée en cas d’événements tels qu’une fusion, une acquisition ou une cession, ou en cas d’évolution matérielle ou logicielle.