Microsoft devrait ajouter un troisième mode de licensing à ses contrats hébergeurs. Ces derniers pourront désormais souscrire des licences facturées au nombre de machines virtuelles utilisées.


La hausse prévue des prix des licences hébergeurs devrait s’accompagner de certaines contreparties de la part de Microsoft. L’éditeur nous a ainsi informé en parallèle du papier que nous avons consacré à l’agacement des hébergeurs, qu’il comptait faire évoluer ses contrats SPLA (Service provider license agreement) en introduisant un nouveau modèle de licensing à l’instance.

Aujourd’hui, deux modèles sont disponibles : à l’utilisateur unique (SAL) ou au processeur. Le second modèle permet un nombre illimité d’utilisateurs mais oblige les hébergeurs à souscrire une licence pour tous leurs serveurs physiques dès lors qu’ils s’appuient sur une infrastructure mutualisée, quelle que soit si la proportion de leurs serveurs virtuels sous Windows.

Désormais avec le modèle à l’instance, ils paieront en proportion du nombre de machines virtuelles sous Windows effectivement allumées, ce qui devrait permettre aux hébergeurs ayant un ratio de machines Linux élevé de faire des économies substantielles. Ce nouveau mode de tarification devrait être introduit en janvier prochain et prendra la forme d’une nouvelle référence au côté des tarifications existantes.