SAP n’échappe pas au flux qui touche la plupart des grands éditeurs : le cloud progresse fortement. Son chiffre d’affaires grimpe en effet de 30% (33% à taux de change constants) au second trimestre pour atteindre 720 millions d’euros (dont 255 millions d’euros provenant de nouvelles souscriptions). Malgré une croissance rapide, cela ne représente toutefois qu’un peu plus que 13,5% des 5,24 milliards d’euros de chiffre d’affaires enregistrés par l’éditeur allemand au cours de la période. Ce dernier espère atteindre 3 milliards d’euros générés par cette activité cette année et 4 milliards d’euros en 2017, l’objectif pour 2020 étant de 8 milliards d’euros.

Les licences logicielles « on premise » et les services associés ont quant à eux progressé de 6% (de 10% hors effets de change) à 1,04 milliard d’euros, c’est mieux que les 997 millions d’euros attendus par les analystes.

L’ensemble des revenus logiciels et cloud atteint 4,36 milliards d’euros, un chiffre en croissance de 7% (de 11% à taux de change constants). « SAP a largement dépassé son principal concurrent », se félicite le premier éditeur européen dans un communiqué.

La marge d’exploitation est ressortie à 28,9%, contre 23,4% au trimestre précédent et 28% un an auparavant.

Le bénéfice opérationnel croît de 81% à 1,27 milliard d’euros. Hors éléments exceptionnels, il atteint 1,52 milliard d’euros alors que les analystes prévoyaient 1,45 milliard d’euros. Le bénéfice net bondit de 73% à 813 millions d’euros ou 0,68 euro par action. Cette hausse s’explique en partie par des coûts de restructuration en forte baisse par rapport à l’année dernière.

« Nous avons fait ce que nous avions annoncé, nous avons réalisé un solide deuxième trimestre. Je suis fier que SAP navigue en tête avec des succès extraordinaires dans toutes les activités commerciales », commente dans le communiqué le directeur financier, Luka Mucic.

Pour l’ensemble de l’exercice, SAP confirme ses objectifs, à savoir un résultat d’exploitation annuel compris entre 6,4 et 6,7 milliards d’euros. Le consensus Reuters prévoit quant à lui 6,61 milliards d’euros.