Le début de l’année 2015 dans le domaine du Cloud a été marquée par les multiples annonces de Microsoft autour de sa plateforme Azure et par l’annonce de l’absorption de Cloudwatt par Orange. Derrière le nuage

, il y a toujours des serveurs, des hommes et de plus en plus de femmes.

Les annonces Azure, relayées en France durant le salon TechEd qui s’est tenu au Palais des Congrès début février, ont été nombreuses. La firme de Redmond a passé de nombreux accords avec les principales sociétés de services françaises pour promouvoir des offres de développement et d’intégration. Tous les grands fournisseurs d’outils en mode SAS (SAP, Salesforces, VMware) sont à la recherche de partenaires spécialisés aptes à leurs ouvrir les portes de nouveaux clients. Dans le domaine des hébergeurs et du Cloud souverain, l’annonce de l’intégration de Cloudwatt, après plusieurs années d’indépendance et le support financier de l’état, dans la structure Orange Business, a montré que l’adoption du cloud n’était pas aussi flagrante que le marketing des différents éditeurs ne le laisse croire. Face à des investissements lourds, le travail des hébergeurs n’est donc pas synonyme de marges énormes. L’argument sécuritaire, comme celle de l’offre de Numergy dans le domaine de la sauvegarde ne garantit pas forcément une rentabilité extraordinaire.

C’est à l’aune de ces difficultés qu’il faudra mesurer l’offre des 150 participants au Salon Cloud computing qui se tiendra au CNIT le 1er et le 2 avril prochain. Parmi les 5000 visiteurs attendus, quels sont ceux qui réellement seront tentés par la mise en place d’une solution « souveraine » synonyme de confidentialité, de sécurité, de sureté, et d’indépendance technologique, de performances… ? Ce sera l’un des sujets d’une des nombreuses conférences et présentations qui feront l’attrait de cette sixième conférence. A noter parmi celles ci :  » DSI… as a Service : faut-il, pourquoi, comment transformer l’IT interne en courtier de services Cloud ?  » L’importance de la sous traitance et la réversibilité des contrats constituent aussi la face cachée du Cloud : comment s’assurer de l’engagement du prestataire, dans les études logicielles ? La faisabilité, la maintenabilité, les tests, la réalisation, les vérifications favorisent une approche à petits pas dans laquelle le « cloud hybride » constitue une première étape rassurante. C’est la raison actuelle de l’engouement des intégrateurs et grands fabricants de serveurs (HP, IBM, Dell, Oracle) pour ce type de solutions mixtes qui permettent d’étudier concrètement le Cloud sans remettre en cause les investissements passés. Les équipes informatiques qui se sentent souvent indirectement menacées par le Cloud se doivent aussi de s’approprier les outils qui remettent parfois en cause leurs méthodes de travail. La transition est lente et parfois complexe. C’est aussi ce qui fait l’intérêt d’une lecture régulière de nos lettres spécialisées qui montrent les évolutions de ces outils et de leurs nouveaux usages.

Bonne Lecture !

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