Nouveau venu sur le marché français, l’Allemand Swyx propose une solution de communications unifiées pour les entreprises moyennes. Nous avons rencontré son directeur commercial France, Ronald Carlhian.


Channelnews : Pouvez-vous nous présenter brièvement Swyx ?

Ronald Carlhian : Swyx est née en 1999 à Dortmund. La société est détenue par ses fondateurs et des fonds privés parmi lesquels T-Venture, une filiale de Deutsche Telekom. Swyx a développé SwyxWare, une solution logicielle qui regroupe la téléphonie sur IP, la visioconférence, l’audioconférence, la télécopie, l’instant messaging, le présenciel, les services de communication sur un serveur Windows de l’infrastructure client.

Nous proposons aussi des solutions matérielles telles que des téléphones de bureau à grand écran couleur, des téléphones USB, des DECT etc.

Swyx est présente à travers un réseau de 1.000 partenaires certifiés en Allemagne, en Autriche, en Scandinavie, en Italie, au Royaume-Uni et en France depuis le 27 juillet. Son chiffre d’affaires est de 14,5 millions d’euros.

Qu’est-ce qui distingue SwyxWare des offres concurrentes ?

Ronald Carlhian : La solution logicielle s’installe sur un seul serveur, quel que soit le type de services, par exemple un serveur vocal, alors que nos concurrents exigent plusieurs serveurs. De plus, le routage d’appel est très simple et se fait en 3 clics, un peu comme dans Outlook. La solution s’intègre également dans les logiciels métiers tels que les CRM, les ERP.

SwyxWare ne nécessite pas de formation. N’importe quel informaticien capable d’utiliser Manager Windows peut enregistrer un nouvel utilisateur ou effectuer un changement.

Par ailleurs, la solution peut s’installer sur tous les téléphones mobiles : Androis, iOS, Blacberry, Symbian. Il est possible d’enregistrer un appel ou de le transférer quelle que soit la plateforme.

Tous les clients qui ont choisi SwyxWare sont ravis de sa richesse et de sa simplicité.

Quels sont vos objectifs ? Qu’est-ce qui vous a poussé à investir le marché français aujourd’hui ?

Ronald Carlhian : Notre objectif consiste à nous faire une place sur ce marché tenu par Alcatel et Avaya. Nous avons attendu qu’il soit suffisamment mûr pour accepter nos solutions. Notre mode de distribution étant totalement indirect, nous souhaitons recruter 30 partenaires d’ici la fin de l’année. Nous traiterons directement avec eux sans passer par un distributeur.

Quel type de partenaires recherchez-vous ?

Ronald Carlhian : Nous nous adressons à deux types de revendeurs : les intégrateurs informatiques souhaitant offrir de nouvelles solutions logicielles à leurs clients, et les installateurs télécoms.

Nous leur apportons une formation technique et commerciale, un accompagnement avant-vente et après-vente, des NFR, un budget marketing de 1.000 euros pour organiser des matinales ou réaliser du télémarketing.

Pour nous faire connaître nous allons participer à IP Convergence au mois d’octobre ainsi qu’à IT Partners en février prochain.

Quel est votre mode de commissionnement ?

Ronald Carlhian : Sur ce plan-là, il n’y a rien de très original. Nous fixons le prix d’achat et les partenaires fixent le prix de vente. En général, la marge sur les services tourne entre 20 et 30%.

Pas d’offre cloud ?

Ronald Carlhian : Nous avons aussi une solution cloud que nous avons développée pour Deutsche Telekom. BT aux Pays-Bas la revend également.

Vous ne la proposez pas sur le marché français ?

Ronald Carlhian : Oui, nous recherchons des fournisseurs d’accès auxquels nous proposons une facturation à l’utilisateur. Cela dit, nous n’avons pas d’objectifs pour 2012. Ce sera plutôt pour 2013.