Sophos annonce dans un communiqué qu’il négocie l’achat de l’éditeur Invicea, lequel s’appuie sur l’apprentissage machine pour protéger les points de terminaison, sans tenir compte des signatures. Le spécialiste britannique de la cybersécurité s’apprête pour cela à débourser 100 millions de dollars en numéraire, plus une prime indexée sur les premiers revenus suivant l’acquisition pouvant atteindre 20 millions de dollars. La filiale Invicea Labs, qui opère en tant qu’entité indépendante depuis 2012, ne fait pas partie de la transaction.

Sophos envisage d’intégrer la technologie d’Invicea à sa plateforme de gestion Sophos Central avant de s’appuyer sur elle pour renforcer son offre de produits de protection des terminaux. « Invicea domine le marché de la détection des menaces basée sur l’apprentissage machine en combinant un taux de détection élevé avec un minimum de faux positifs. Invicea va renforcer les solutions de nouvelle génération de protection des points de terminaison de Sophos en les complétant avec de la protection préventive qui, selon nous, prendra au fil du temps de plus en plus d’importance dans la protection des terminaux. Cela nous permettra de tirer pleinement profit de cette nouvelle opportunité de croissance », explique le CEO de l’éditeur britannique, Kris Hagerman.

Basée à Fairfax en Virginie, Invicea a été fondée en 2006 par son CEO actuel, Anup Ghosh. Au cours de son dernier exercice complet, clôturé en mars 2016, la société a généré 9,8 millions de dollars de chiffre d’affaires pour une perte avant impôts de 11,8 millions de dollars.

Anup Ghosh et le directeur des opérations Norm Laudermilch, en charge du développement des produits, rejoindront Sophos où ils se verront confier des postes clés de direction, indique le communiqué.