Samsung va investir 1,2 milliard de dollars sur 4 ans dans l’internet des objets aux Etats-Unis. C’est ce qu’a déclaré le président et directeur de la stratégie de Samsung Electronics, Young Sohn, dans une interview accordée à Forbes à l’occasion de la « Internet of Things – Transforming the Future Conference » qui se déroule à Washington. « Nous pensons qu’il y a beaucoup à faire dans ce domaine » a-t-il ajouté. Il s’est par ailleurs dit convaincu que le gouvernement US allait devenir un client de sa technologie IoT.  » Le gouvernement ne sera pas un adopter tardif. »

La moitié de ce 1,2 milliard de dollars sera investi dans des start-ups locales qui opèrent dans le secteur de l’internet des objets. Le reste sera consacré au développement de la technologie dans les sites américains de Samsung, parmi lesquels sa fabrique de composants d’Austin (Texan) et son Strategy & Innovation Center de Palo Alto (Californie).

Young Sohn a précisé que sa société développait en ce moment des composants spécifiques pour les équipements autonomes tels que les drones et les véhicules sans chauffeur afin de permettre une vision par ordinateur. Le fabricant coréen figure parmi les  pionniers en matière de promotion de l’IoT. En 2015, il avait annoncé que tous les objets sortant de ses usines en 2020 seraient prêts pour l’internet des objets.

Au cours d’une keynote à la conférence qui se déroule à Washington, le vice-président et CEO de Samsung Electronics, Oh-Hyun Kwon, a de son côté insisté sur le fait que l’homme était au centre de cette stratégie. « Chez Samsung mettre l’individu au centre de tout ce que nous faisons est notre valeur suprême. Il en va de même pour l’IoT si nous voulons atteindre sa pleine puissance transformatrice. »  Il a ajouté que d’autres autres principes dictaient la stratégie IoT de Samsung : l’ouverture et la collaboration. « Si nous voulons que les innovateurs utilisent partout l’IoT, nous devons nous assurer que tous les outils leur sont ouverts. Cela veut dire que toutes les technologies doivent pourvoir se connecter entre elles. Nous pensons que les frontières établies autour des technologies retiennent l’innovation et son expansion. »