Outre les 1.000 départs déjà prévus au sein des activités distribution du groupe d’ici à la fin de l’année, les deux syndicats majoritaires de SFR, la CFDT et l’Unsa, ont validé le plan proposé par la direction et prévoyant le départ volontaires de 4.000 personnes supplémentaires. Ce plan, qui sera ouvert entre janvier et juin 2017, permettra aux volontaires de percevoir une prime de 2,5 mois de salaire par année d’ancienneté. Un plan dont le coût a été évalué entre 600 et 800 millions d’euros, selon LesEchos. La direction s’est engagée en contrepartie à ce que tous les départs qui interviendront d’ici à la mi-2019 soient exclusivement volontaires. À l’issue de cette réorganisation, SFR espère économiser annuellement quelque 400 millions d’euros sur sa masse salariale. La CGT et la CFE CGC, minoritaires, n’ont en revanche pas signé l’accord et appellent l »ensemble des personnels à une journée de grève le 6 septembre.

Cet accord intervient alors que le groupe a publié de mauvais résultats pour son deuxième trimestre fiscal. SFR a enregistré une baisse de 4,3% de son chiffre d’affaires à 2,78 milliards d’euros et une perte de 43 millions d’euros (liée au refinancement d’avril 2016 ayant entraîné une hausse de 258 M€ des charges financières par rapport au deuxième trimestre 2015). Le nombre d’abonnés est également en chute libre avec 800.000 clients mobile perdus en un an  et 167.000 clients sur ses offres fixe (malgré la hausse de 260.000 clients sur ses offres très haut débit) sur l’année.