Le 18 septembre, FMI Infogérance, société de services informatiques lyonnaise inaugurait son nouveau siège social et son datacenter sous la présidence de Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional Rhône-Alpes, en présence de Gilles Gascon, maire de Saint-priest (69), commune d’élection de FMI.

Une inauguration symbolique dans la mesure où elle s’est déroulée exactement un an après la date initialement prévue.

En effet, c’est en septembre 2013 que Jean-Baptiste Colas, le PDG et fondateur de l’entreprise a disparu brusquement. Née dans les années 80, lors du boom de de la micro-informatique, FMI Infogérance compte alors une soixantaine de salariés et réalise près de 12 M€ de chiffre d’affaires annuel. Surtout, l’entreprise vient de lancer une nouvelle étape de son développement en investissant dans sa propre salle blanche. D’une surface utile de 40 m2, elle est enchassée dans le bâtiment flambant neuf que l’entreprise vient de se construire à Saint Priest pour accueillir son siège social et qui a nécessité plus de 2 M€ d’investissement.

Bien qu’étrangère au métier et ne souhaitant pas sacrifier sa propre carrière professionnelle, sa veuve décide néanmoins de reprendre l’entreprise « pour continuer l’œuvre de [son] mari ». Elle partage désormais son temps entre Phillibert Groupe, une entreprise de transport régionale de 450 personnes où elle est cadre-dirrigeant, et FMI Infogérance, où elle joue le rôle de « chef d’orchestre », explique-t-elle.

Une double responsabilité dont elle s’acquitte sans difficulté.  « La transition s’est effectuée sans qu’aucun client ne nous quitte », assure Loetitia Colas, qui revendique un taux de fidélité client de 98% d’une année sur l’autre.

Bien que revendiquant un ancrage profondément local – avec 80% de ses 150 clients situés à en région Rhône-Alpes – l’influence de la société s’étend jusqu’à Paris où elle compte l’une de ses sept agences.