Est-ce lié – même de manière ténue – à l’ouverture cet été d’une filiale de Computacenter aux Etats-Unis ? Ce n’est pas exclu. En arrivant sur le sol américain, le Britannique annonçait qu’il préférait « établir des opérations aux USA, plutôt que de passer par des partenaires », faisant ainsi référence à la SSDI CompuCom. Toujours est-il que cette dernière, qui appartient au fonds d’investissement Thomas H. Lee Partners va être rachetée par Office Depot. Montant de la facture : environ 1 milliard de dollars, payable en numéraire et en actions. À l’issue de l’opération Thomas H. Lee Partners détiendra une participation de 8% dans Office Depot.

« La technologie est la fourniture de bureau du futur », explique dans un communiqué Gerry Smith, le CEO d’Office Depot. « Ce jour marque un jalon important alors que nous évoluons pour fournir une plateforme de services commerciaux à nos clients actuels et futurs. Acquérir CompuCom est la première étape de notre nouvelle orientation stratégique. L’association des services IT de CompuCom avec nos millions de clients et de nos 1.400 points de distribution nous donne la crédibilité et l’envergure pour bâtir une plateforme durable et nous démarquer de la concurrence. »

Fondée en 1987, CompuCom offre des services IT managés ainsi que du support logiciel et matériel en ligne et sur site. La société emploie environ 6.000 collaborateurs et revendique comme clients six entreprises figurant dans le Top 10 du Fortune 500 ainsi que nombre de PME, parmi lesquelles de nombreuses franchises de grandes marques, soit un total d’environ 5,1 millions d’utilisateurs. En 2016, Office Depot et Staples avaient entamé un rapprochement. Un juge fédéral américain avait empêché la fusion, estimant que celle-ci contrevenait aux règles de la concurrence.